Retour sur la soirée documentaire du 25 avril avec « Nelly et Nadine ».

Une participation record avec 45 spectateurs pour un film d’une qualité remarquable. Une histoire longtemps ignorée voire tue qui révèle trois aspects comme l’explique Marie-Lucy Dumas, historienne, présente ce soir là à la Forge pour contextualiser ce récit. » …un travail de réappropriation de l’histoire de sa grand-mère Nelly, par sa petite-fille Sylvie. Une histoire enclose, invisible, dans des malles et qui aurait pu y rester si Magnus Gertten, le réalisateur, n’avait pas été frappé par le visage différent d’une sino-belge dans le convoi de femmes venues des camps d’extermination……Nelly et Nadine, deux femmes tout à fait extraordinaires qui illustrent le rôle des femmes dans la résistance à l’occupant…Des femmes, des lesbiennes, voilà la troisième invisibilité dans cette Europe du début du XXe siècle. Une femme qui assume son homosexualité féminine : Nadine ; une femme qui fut mariée et qui la découvre avec évidence : Nelly. Aucune des deux n’a voulu sauver les apparences, sauf à raconter qu’elles étaient « cousines », aucune n’a voulu faire de leur amour un manifeste, ni l’imposer à leur famille. »
Ne ratez pas la prochaine séance Doc com’ à la maison, Virage vers le futur de Samantha Duris et Olivier Perrot, un film pour présenter l’état des lieux de la mobilité en zone rurale et des solutions alternatives pour répondre au besoin de l’économie d’énergie, le vendredi 23 mai à 19h30.



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